De sources concordantes, plusieurs problèmes seraient à l’origine du blocage. Ceux-ci ont pour noms : réclamation de notes, mauvaise correction des copies, pas de date pour la rentrée prochaine…
rnVoila entre autres éléments qui mettent en lumière l’incohérence dans gestion administrative de l’Université de Bamako
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rnA l’Université de Bamako, les années passent et ressemblent. L’on craint encore qu’elle ne soit, en cette année 2011, une nouvelle poudrière avec son corolaire de grèves et de marches des étudiants. L’on se demande, si les plus hautes autorités du Rectorat et du département en charge ont le sens de l’anticipation. Tout se passe comme si ces administrateurs avec à leur tête, Mme Ginette Bellegarde, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ont opté pour une gestion dans le flou, le tâtonnement et le laxisme pour ce secteur stratégique du développement.
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rnSinon comment comprendre qu’à l’Institut Universitaire de Gestion (IUG), à la Faculté des Sciences Techniques (FAST), à la FLASH (Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines), à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestions (FSEG), à l’ENSUP et à la FMPOS, il y ait toujours des problèmes. Réquisition des notes de 2010 non disponibles ; corrections non terminées pour le compte de l’année universitaire 2009-2010 ; résultats non publiés ; erreurs dans les corrections…Et les étudiants sont dans l’impasse, d’autant que l’année universitaire 2009-2010 n’est pas encore terminée dans certaines Facultés. Ils se demandent alors, à quand la rentrée universitaire 2010-2011 ?
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rnA cette allure, nous risquons d’assister au scénario de l’année passée. Les professeurs qui seront acculés, ne pouvant pas épuiser leur programme dans le temps imparti, contraindront les étudiants à une session unique. Ces derniers, voyant leur avenir pris en otage par les professeurs, battront le pavé. Et nous voici dans un cycle infernal.
rnIl est donc temps que l’administration universitaire assume ses responsabilités, pour que l’Université de Bamako qui est la vitrine de notre système éducatif, ne tombe en désuétude et ne ternisse l’image de notre pays. A bon entendeur, salut !
rn Seydou Oumar N’Diaye (Stagiaire)
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